C'est Steve Wozniak qui enfonce le clou. Il a raison, bien entendu. Les applications, OS, et systèmes réseaux sont devenus des bazars qui demandent aux pauvres utilisateurs que nous sommes de se plier à des contraintes hallucinantes. Le "charme" et la starac sont devenus les preuves du succès des home centers et autres baladeurs videos, remplaçant les utopiques promesses d'outils de réflexion, de communication et de loisir culturel qui allaient changer le monde.Mais les nouveaux prophètes ont déjà bien avancé dans leurs missions, et refusent, au risque de se faire traiter, eux, de big brothers, de pactiser avec les "anciens" qui ne savent plus à quels Saints se vouer. Le rêve continue, c'est l'essentiel...
L'année dernière, un réalisateur coréen m'avait proposé de visionner à distance un court métrage qu'il souhaitait proposer pour notre Festival des Pleiades. Il me donna le choix de deux débits: 10 ou 100 mégabits. Je n'osais lui dire que je plafonnais au mieux à 8, mais que 2 était la moyenne par ici, sans parler de l'effet "pearing" des réseaux français avec le reste du monde. Je pris le plus "lent", 10. J'ai alors eu le son sur une succession cahotique d'images fixes qui changeaient lorsque le débit le permettait.
On aime ce qui fait gagner du temps, c'est le critère n°1 des utilisateurs pour aller vers la dématérialisation. Ainsi, depuis quelques mois, j'utilisais Google Search pour rechercher dans mes courriers électroniques OutLook (et dans tout ordinateur et sites Internet, d'ailleurs, qu'ils aient ou non leur propre moteur de recherche).