mercredi, mai 24, 2017

Fanny Vielajus, Iris Apfel, émojis et GIFs pour les marques

Newborn Baby, Andrea Manzati
Avec Fanny Vielajus, à l’instar d’Iris Apfel, nous planchons sur des émojis pour les marques.
Mais pas que!
Le numérique ouvre de nouveaux territoires d'expression et de communication, sur des supports classiques comme le Web ou les apps, mais aussi sur de nouveaux comme l'encre électronique. Par exemple le GIF, véritable déferlante à l'audience exponentielle.
Mais pas n'importe comment!
Si les internautes supportent (bien obligés, mais cela devient très très gênant), les films de pub classiques au démarrage de toute vidéo Youtube qui a un peu d'audience ou sur le site des annonceurs (mais ils peuvent éviter d'y passer), ils ne tolèreront pas qu'on touche à ces petits bijoux d'humour, de poésie, de drame, même, que sont les GIFs.
D'où un soin particulier pour en créer, en sélectionner, en détourner. On en parle le 27 juin aux Rencontres Tebaldo.

vendredi, mai 19, 2017

Défaire une marque à l'heure du numérique, ou les colères de Steve Jobs...

Après-midi surréaliste dans un Apple Store.

Inscrit dans un atelier sur l'autisme, j'arrive dans une ambiance publique, musique à fond, qui dérangerait plus d'un neuro typique. C'est un atelier pour handicapé (!) donc autiste (les autistes apprécieront) sur l'accessibilité, ce qui intéresse forcément les autistes (il ne doit pas y avoir plus d'autistes avec des problèmes moteurs que chez les non autistes), les vendeurs s'embrouillent, le chef arrive, il a une montre Garmin (car il n'a pas touché encore sa montre Apple, moi je n'aurais rien mis au bras). Voyant que je vais partir, il me demande si j'ai d'autres points, je lui dis oui, l'arrêt d'iWeb sans nous avoir prévenu, ce sont mes clients qui m'ont dit que mes sites buggaient sur Android, il opine du chef, je lui demande "connaissez-vous iWeb? il me dit pas moi, mais quelqu'un doit connaitre. Le spécialiste arrive, me dit, tiens, vous n'avez pas d'iPhone, j'ai failli lui répondre, votre chef n'a pas d'Apple Watch, mais je m'en vais tranquillement, car cela ne servira à rien de lui répondre.
Bref, des trucs comme cela, j'en ai une longue liste, j'attends cet été d'être à Cupertino pour vérifier l'intérêt et la véracité de tout avant de mettre en ligne. Cela fera du bien à une marque avec qui on a tous grandit.

Quelques heures plus tard, je repasse à l'Apple store pour les rassurer, leur dire que j'ai eu la délicatesse de ne citer ni le lieu ni le chef, car je suis toujours soucieux des conséquences pour les vendeurs.
Et bing, au lieu de dire merci, re belote on tente de m'expliquer qu'une journée handicap donnée par des gens sans aucune compétence du domaine s'applique aussi aux autistes. Tout cela avec une arrogance stupéfiante.

Steve Jobs comprenait dans ces situations que la gangrène était déjà bien installée, se développait, qu'il fallait agir vite, amputer le maximum. Il paraissait alors colérique, imprévisible. On le serait à moins. Il aurait compris aussi qu'en une fraction de secondes, avec des retwitteurs à millions d'abonnés, une marque peut se défaire très vite, sur la planète entière, à l'heure du numérique.

J'en parle dans mon Steve Jobs à venir et aux Rencontres Tebaldo du 27 juin prochain.
À suivre à Cupertino...

vendredi, mai 12, 2017

Fanny Vielajus, papesse de la marque, et l'Institut du Lien

Avec Fanny Vielajus, nous avions initié en 2006 l'Institut du lien, convaincus tous les deux de la rupture qu'allait provoquer le numérique sur les marques et les liens qu'elles entretiennent avec leurs collaborateurs, leurs clients, leurs fournisseurs, leurs partenaires/concurrents, leurs actionnaires.

Fanny est une papesse de la marque. En 1997, responsable d'un projet de filiale de d'Omnicom/BBDO en charge d'évangéliser les grands clients sur le numérique, j'avais été bluffé par l'aisance avec laquelle elle créait une marque. Un crayon, des feuilles de papier, mais aussi un sémiologue, déjà. Je la suivais comme un apprenti, un compagnon.
J'ai retenu la leçon, du moins je l'espère, sinon elle rectifiera, gentiment, toujours: ambition, missions, valeurs, attributs, quatre feuillets essentiels, sans quoi rien n'est construit. J'ajoutais un cinquième, "compatible avec la machine", ayant été à bonne école chez Apple. Cela avait dû l'intriguer. Elle ne le savait pas, mais j'avais déjà failli vendre le business plan de ma structure Tebaldo, axé principalement sur la création d'univers sémantiques pour les marques, utilisés sur l'internet, et permettant d'analyser en temps réel l'attraction des cibles et la performance des messages.

Quelques années plus tard, en janvier 2006, sous sa gouverne, nous initiions l'Institut du Lien, dont la promesse existe toujours sur l'Internet, comme une déclaration gravée dans la pierre*. Tant que le réseau des réseaux existera, elle sera là, sous la forme d'un billet (poulet si vous voulez), du blog que nous avions ouvert à l'occasion. Lisez-le, c'est visionnaire. Fanny y avait attiré tout type de talents, une sorte d'académie, et nous passions tranquillement un soir par mois à phosphorer sur le sujet. Malheureusement, quelques membres ayant l'obsession de réunir nos fichiers clients pour faire de l'e-mailing, nous nous arrêtâmes là.

2017, 11 ans plus tard, la rupture est consommée, l'univers sémantique a remplacé le BrochureNet, les économètres les sondeurs, mais à de très rares exceptions près (Apple, Sony, DNP, Google,...), les entreprises et leurs agences continuent à communiquer pour les humains, le BrochureNet nouvelle génération, alors que plus de 60% de ce que produit la marque est décodé et retransmis à ses cibles par des machines.; alors qu'arrive l'ère où 100% le sera, et que les médias traditionnels et donc l'humain ne seront que des déclinaisons d'une forme numérique.
Et comme si cela ne suffisait pas, une rupture encore plus forte s'opère. Depuis qu'elle existe, la machine propose des interfaces simplifiées avec l'homme (clavier/souris/écran/imprimé). Elles migrent vers beaucoup plus sophistiquées: la voix, l'oeil, et l'ouie.
Les marques ne pourront plus se reposer sur l'intelligence du cerveau humain pour faire le tri et s'arranger de l'à peu près, ou de sa passivité pour gober tout ce qu'on lui montre, souvent à contre cœur, elles devront s'adapter à ces nouvelles et implacables contraintes.

C'est tout le sujet de réflexion que j'ai mené avec certains de nos grands clients.

Passionnant, non?

* L'Institut du Lien
** L'observatoire Tebaldo

mercredi, mai 10, 2017

Objets connectés, agents, tablettes,... oui, mais pas pour les nourrissons!

A tous les grands-parents, parents et futurs parents !
À bannir impérativement, pour les nourrissons comme pour certains adultes, tout objet connecté, surtout 4g ou bluetooth/wi-fi, boxes, tablettes, mobiles, et toute électronique à proximité du cerveau (ou non suivant le niveau des ondes et le nombre de dispositifs).
Vu, chez le généraliste et dispatcheur des Urgences qui me suit, l'appareil idéal pour peser les bébés. Robuste, de durée de vie de plusieurs générations, simple comme bonjour, et pas un brin d'électronique ni d'ondes !
On les a faits, ce n'est pas pour les soumettre à des expériences de souris de laboratoire chez lesquelles le résultat est alarmant!