mardi, janvier 31, 2012

Peugeot 208, réseaux sociaux, flux et marque

Peugeot a suivi une approche très innovante, basée sur les réseaux sociaux, dans la phase de conception et de lancement de son nouveau modèle 208. Les fans de la marque ont été mis très tôt en relation avec les designers, une communauté est sollicitée en permanence, et de tous ces échanges ressortent des mots-clés, ensuite achetés sur des services publicitaires comme ceux de Google. L'Internet permet ainsi de faciliter et d'accélérer un processus assez classique, et d'en augmenter la portée.
Mais on peut faire plus avec l'Internet et ses flux. Une autre approche est possible, indépendante de la marque, pour assurer le recueil d'avis et l'attraction de consommateurs et de relais d'opinion pour la plupart inconnus ou non encore touchés. Elle consiste à propager dans les bons territoires des sortes de phéromones virtuelles, dont les vecteurs et les ingrédients sont créés et modulés en fonction de leurs effets, et basés, non sur des messages conçus par l'émetteur (serait-ce après étude), mais par ceux dont on analyse en temps réel qu'ils fonctionnent sur les cibles et leurs tiers de confiance.
Pour en savoir plus sur cette méthodologie, ne pas hésiter à écrire à Bruno Rives, c'est son dada.

jeudi, janvier 19, 2012

Apple iBooks Author, iTunes U App

Time codes des passages significatifs de la Keynote Apple Education Event iBooks Author et iTunes App.



10:20 - iBooks2
11:17 - Démonstration: livre de biologie
12:40 - Animations
17:48 - QCMs dans l'ouvrage
19:44 - Conception automatique des fiches de notes
24:00 - Démonstration de iBooks Author (impressionnant!)
27:34 - Intégration de document Keynote
28:38 - Intégration de code widget, HTML5, Java
49:43 - iTunes U App - Gestion intégrée iTunes U/iBooks 2
55:30 - Liste des universités et écoles utilisant iTunes U

Une petite révolution du manuel scolaire et du livre...

mardi, janvier 17, 2012

Papertoys, réseau réel virtuel - Les Cahiers Intempestifs

Depuis le début des années 2000 le Japon a compris que l'un des enjeux majeurs du numérique allait être de relier le monde réel au monde virtuel. Regarder un produit et en connaitre immédiatement les composants; admirer une montagne et voir apparaitre en superposition une estampe qu'en a fait un artiste renommé, etc.
Pour ce faire, le code à barres 2D ou code QR imprimé sur une affiche, catalogue ou un emballage, ou sculpté dans le sol, permet par le truchement d'une simple caméra de faire apparaitre sur l'écran d'un ordinateur ou d'un mobile des compléments d'information.
Depuis quelques mois, au lieu de signes ou de puces intégrées aux objets, Google et certains robots intègrent comme critère de recherche l'image, laquelle, analysée et rapprochée de gigantesques bases de formes, donne accès à des informations complémentaires. Mais la difficulté vient des ressemblances, des erreurs d'interprétation. Un Soulage est plus difficile à identifier qu'un Rembrandt. Les sciences cognitives viennent à la rescousse, mais ne peuvent pas tout.
Aujourd'hui, par le biais de l'art, monde sans compromis, l'éditeur Les Cahiers Intempestifs joue avec ces concepts pour aller encore plus loin et associer des créations bien réelles et leur mise en réseau et animation par le truchement des techniques numériques. Ni code QR, ni signe particulier, ni œuvres ou produits hautement indexés. Un Papertoy est montré à une caméra, et des humeurs sont plaquées sur son visage (aléatoirement aujourd'hui, en suivant les émotions et l'intelligence ambiante demain).
L'objectif? Sans signe apparent, enrichir le monde réel des formidables possibilités et compléments du virtuel, et aussi l'inverse, pourquoi pas?
Consultation et trophée papertoy, c'est ici...

mardi, janvier 03, 2012

Tablette Sony S ou iPad d'Apple, et pourquoi pas les deux?

Dans la masse des concurrents de l'iPad, le modèle S de Sony provoque chez bon nombre d'entre nous l'effet Vaio. La magie opère, comme en 1998, quand l'ultra mobile nous attirait par son design (Sony avait conçu le vrai premier portable d'Apple, le Powerbook 100) et ses applications uniques. Un navigateur cross média, à la time capsule, permettait de voyager dans les contenus comme dans l'espace, ou encore le lecteur de Memory Stick intégré qui rendait transparent le passage d'une caméra à l'ordinateur, ou au mobile (au Japon); là où sur les autres systèmes, il fallait jongler ou ajouter des périphériques.
Aujourd'hui, ce sont certaines des promesses de 2003, lorsque fut démontré le premier prototype tablette de Sony, qui se concrétisent. Le modèle S intègre 17 applications maison, des fonctions de transfert direct wireless de photos et de vidéos vers une TV HD, l'échange de documents de machine à machine, la voix comme interface de recherche, accessible en permanence, des équipements spéciaux comme l'infra rouge pour piloter tout dans la maison, ou encore un lecteur de carte SD et un port USB. En mode veille, le voyant d'alimentation informe (batterie faible, messages et alertes push,...).
La tablette Sony apparait immédiatement comme un environnement de loisir culturel, d'accès aux flux réseau et de navigation Internet (dont les services Google) sans équivalent. Des talents nouveaux viennent modifier jusqu'au système d'exploitation Androïd open source, pour ajouter des fonctions essentielles.
Nous avons tous des centaines de livres, autrefois des encyclopédies, des classeurs juridiques, ou des dictionnaires, selon leur commodité immédiate, la richesse de leurs contenus, et leurs modalités d'accès à l'information; de multiples instruments de musique; jusqu'à des outils de jardin qui ont des fonctions bien spécifiques. Pourquoi n'aurions-nous pas plusieurs tablettes, dont certaines à base d'encre électronique, correspondant à des usages et des contextes différents?

Tablette Dash de Sony, quand on parle d'Apple...