Depuis le début des années 2000 le Japon a compris que l'un des enjeux majeurs du numérique allait être de relier le monde réel au monde virtuel. Regarder un produit et en connaitre immédiatement les composants; admirer une montagne et voir apparaitre en superposition une estampe qu'en a fait un artiste renommé, etc.
Pour ce faire, le code à barres 2D ou code QR imprimé sur une affiche, catalogue ou un emballage, ou sculpté dans le sol, permet par le truchement d'une simple caméra de faire apparaitre sur l'écran d'un ordinateur ou d'un mobile des compléments d'information.
Depuis quelques mois, au lieu de signes ou de puces intégrées aux objets, Google et certains robots intègrent comme critère de recherche l'image, laquelle, analysée et rapprochée de gigantesques bases de formes, donne accès à des informations complémentaires. Mais la difficulté vient des ressemblances, des erreurs d'interprétation. Un Soulage est plus difficile à identifier qu'un Rembrandt. Les sciences cognitives viennent à la rescousse, mais ne peuvent pas tout.
Aujourd'hui, par le biais de l'art, monde sans compromis, l'éditeur Les Cahiers Intempestifs joue avec ces concepts pour aller encore plus loin et associer des créations bien réelles et leur mise en réseau et animation par le truchement des techniques numériques. Ni code QR, ni signe particulier, ni œuvres ou produits hautement indexés. Un Papertoy est montré à une caméra, et des humeurs sont plaquées sur son visage (aléatoirement aujourd'hui, en suivant les émotions et l'intelligence ambiante demain).
L'objectif? Sans signe apparent, enrichir le monde réel des formidables possibilités et compléments du virtuel, et aussi l'inverse, pourquoi pas?
Consultation et trophée papertoy, c'est ici...
mardi, janvier 17, 2012
Papertoys, réseau réel virtuel - Les Cahiers Intempestifs
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