Un robot Papero de NEC, plate-forme de choix pour expérimenter la robotique de nouvelle génération, telle que Tebaldo l'intègre dans ses projets d'intelligence ambiante, est présent à l'exposition Hellodemain organisée par Orange et captive les visiteurs. Orange Labs a développé un module spécifique supportant la voix française.
Autre innovation toujours spectaculaire, le mur de télé présence, avec cette invention du son spatialisé, qui permet de savoir quelle personne parle à qui à distance. Dans la vidéo ci-dessous, les groupes du plan éloigné sont à distance:
C'est ce week-end à la cité des sciences. Tous les détails ici...
vendredi, juin 24, 2011
mercredi, juin 01, 2011
Aldo Manuzio, Steve Jobs, et nouveaux entrants japonais - Les amoureux du livre...
Pour réussir l'alchimie de la tablette A5 (iPad) ou mobile (iPhone), Steve Jobs semble avoir suivi à 500 ans d'écart l'approche d'Aldo Manuzio, l'inventeur du livre moderne. Cela en est même troublant: mêmes recettes, sans compromis, avec la connaissance parfaite de jusqu'où la technique ne peut pas aller trop loin, pour créer un nouveau dispositif commode et combiner harmonieusement contenu, outil et usage; contexte analogue, de nombreux autres avaient essayé avant eux, sans succès; prédictions identiques de ceux qui prensaient que cela ne marcherait pas; mêmes suiveurs dès que la diffusion devint colossale.
Il n'y a pas de hasard. Aldo Manuzio (Tebaldo Manuccio en moderne, Alde Manuce sous sa forme française, Aldus Manutius en latin, à quoi il avait adjoint «Romanus», ou encore Aldo Pio Manuzio) est le héros de Steve Jobs, et de l'un de ses complices de l'univers du livre électronique et de Macintosh, précurseur au passage de l'encre électronique, Alan Kay. Sans eux trois, pas de typographies aussi belles sur écran que sur papier (quasiment les mêmes en 1984 qu'en 1501), pas de ces petits détails qui n'apparaissent même pas aux étrangers de la chose, comme avoir réussi à imposer à Samsung une alimentation 3 volts pour l'écran de l'iPad, harmonisant par là même les besoins en énergie de tous les composants, ou encore des couvertures liées aux fonctions de l'objet, tels les fers Alde ou une autre de ses innovations, l'intégration des nerfs de la tranche du livre pour le feuilleter plus facilement.
Lorsque les patrons de certains groupes japonais de l'édition de nouvelle génération passent à Paris, ces temps-ci, leur première visite est à la Librairie Nicaise, boulevard Saint-Germain, haut lieu du beau livre.
Il n'y a pas de hasard. Qu'il soit papier ou électronique, le livre a toujours été le fruit de ses amoureux. Il n'y a, à priori, aucune raison que cela change.
Aldo Manuzio, pour comprendre le futur du livre.
Il n'y a pas de hasard. Aldo Manuzio (Tebaldo Manuccio en moderne, Alde Manuce sous sa forme française, Aldus Manutius en latin, à quoi il avait adjoint «Romanus», ou encore Aldo Pio Manuzio) est le héros de Steve Jobs, et de l'un de ses complices de l'univers du livre électronique et de Macintosh, précurseur au passage de l'encre électronique, Alan Kay. Sans eux trois, pas de typographies aussi belles sur écran que sur papier (quasiment les mêmes en 1984 qu'en 1501), pas de ces petits détails qui n'apparaissent même pas aux étrangers de la chose, comme avoir réussi à imposer à Samsung une alimentation 3 volts pour l'écran de l'iPad, harmonisant par là même les besoins en énergie de tous les composants, ou encore des couvertures liées aux fonctions de l'objet, tels les fers Alde ou une autre de ses innovations, l'intégration des nerfs de la tranche du livre pour le feuilleter plus facilement.
Lorsque les patrons de certains groupes japonais de l'édition de nouvelle génération passent à Paris, ces temps-ci, leur première visite est à la Librairie Nicaise, boulevard Saint-Germain, haut lieu du beau livre.
Il n'y a pas de hasard. Qu'il soit papier ou électronique, le livre a toujours été le fruit de ses amoureux. Il n'y a, à priori, aucune raison que cela change.
Aldo Manuzio, pour comprendre le futur du livre.
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