Avec les ruptures d'usages et de modèles économiques provoqués par le mobile, les objets connectés, les wearables et la robotique de nouvelle génération, la bataille des OS a commencé.
Il y a 20 ans, les acteurs asiatiques avaient décidé pour les dispositifs légers de s’affranchir de la lourdeur et du prix élevé de licence des plates-formes telles que Windows ou Symbian. Ils allaient mettre au point en commun un OS concurrent évolué et utiliser en attendant les micro linux.
Puis ce fût la déferlante des smartphones, d’iOS et d’Androïd, que les HTC, Sony, Samsung et autres Wiko ou Archos n’eurent d’autres choix que d’intégrer au plus vite pour proposer des produits compétitifs. De ce fait, ils souscrirent aux modèles marketing et économiques de Google.
Désormais, les dimensions sont tout autres: c’est le système de paiement et d’authentification, de commerce et de publicité, demain de production, de santé, et de documentation, etc., qui dépend de l’OS. Il oriente immanquablement tout humain et toute machine vers le nouveau barbare qui le contrôle. Une telle dépendance n’est pas possible, d'autant plus que les "petits" OS viennent empiéter sur les grands, voir le Chromebook.
Aussi Amazon a-t-elle pris les devants, en n’utilisant que les couches open source d’Android pour des dispositifs relativement simples, et en développant son « Mojito » pour ses tablettes Kindle Fire. Alibaba avec Aliyun OS, Samsung avec Tizen pour ses wearables et bientôt pour d’autres dispositifs comme les objets connectés, lui ont emboité le pas; Facebook se cantonne à une sur couche propriétaire, mais ce ne sera sans doute pas suffisant.
La bataille des OS est engagée, elle s’annonce fulgurante et d’une portée oh combien plus importante que celle de CP/M, Unix, MacOS et Windows en son temps. Elle va de pair avec celle des IDs, quel enjeu pour les marques!
lundi, mars 10, 2014
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