Android effectue aujourd'hui sa première sortie publique, intégré à un mobile d'HTC, sous le nom de T-Mobile G1.
En quelques mois, Apple et Google ont révolutionné le monde de la téléphonie, autrefois chasse gardée des opérateurs. Depuis, des milliers de développeurs ont compris tout l'intérêt qu'ils pourraient tirer d'une plate-forme d'information, de promotion, de distribution, et de consultation centrée sur l'utilisateur et l'usage. Avant, les opérateurs contrôlaient tout, limitant les usages et les modèles économiques du fait de leur absence d'activités dans l'informatique et le design d'applications. Les incursions de fournisseurs d'OS tels Symbian ou Microsoft n'avaient fait qu'ajouter en parallèle des systèmes souvent complexes qui ne profitaient pas des fonctions liées à la téléphonie.
C'est fini! Après quelques semaines d'utilisation de l'iPhone ou bientôt d'Android, on ne peut plus revenir en arrière: gestion des sms comme un 'chat', interface ultra conviviale de la messagerie vocale, fonctions video et musique sans équivalent, et véritable internet de poche, pour n'en citer que quelques-unes. Sans compter les bienfaits pour la commercialisation et le marketing des produits. Un simple exemple: l'iPhone peut "écouter" un air à la radio, et donner en quelques secondes les références du morceau, l'accès à iTunes pour l'acheter (sans aucune manipulation) et à Youtube pour visionner un clip ou une interview de l'interprète.
La plate-forme Android a un avantage, elle fonctionnera sur de nombreux modèles de téléphone (quoique Apple nous démontre avec l'iPod qu'il sait prendre 76% du marché). Elle en a le revers, l'incohérence du matériel et du logiciel qui provoquera immanquablement des dysfonctionnements. Seront-ils supportables pour cette catégorie d'usages critiques?
NTT Docomo avait donné le ton avec i-mode, qui compte plus de cent millions d'utilisateurs dans le monde. Dix ans plus tard, Apple et Google deviennent eux aussi incontournables dans l'un des premiers marchés de l'électronique mondiale.
L'Internet regorge d'informations sur le sujet, et voici l'annonce de Google.
lundi, septembre 22, 2008
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2 commentaires:
Une bonne séance de questions/réponses...
"the G1 is the PC to the iPhone’s Macintosh".
Saul Hansell, The New York Times.
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