Il y a cinq ans, la masse d'information accessible par l'Internet était devenue telle qu'on pouvait désormais la considérer comme suffisante pour bon nombre de domaines courants. Aujourd'hui, grâce aux services en ligne comme ceux de Gallica, d'Europeana et de Google Recherche de Livres, c'est au tour du savoir.
Nous n'en sommes qu'au début, mais la première preuve en est les études que j'effectue pour la version enrichie d'Aldo Manuzio. Par exemple, alors que trois années de recherche en bibliothèque comme sur l'Internet terminées il y a quelques mois n'avaient pas suffit à trouver la moindre trace de la famille éloignée de cet éditeur/imprimeur génie de la Renaissance, j'ai découvert hier, dans Les Oeuvres du Seigneur de Brantome, de 1779, la mention de l'un de ses cousins éditeur à Paris. J'ai conclu également que certains textes de référence servant généralement de base à sa biographie étaient critiqués par des auteurs dignes de foi.
C'est l'un des sujets de mon livre: les bibliothèques et les services en ligne permettent de s'approcher au plus près de la vérité, dès lors qu'ils sont suffisamment renseignés et que la représentation de leurs contenus respectent les compositions originales (indispensable pour juger de la qualité des éditions). L'apport des moteurs de recherche est clé par la masse d'informations traitées qui devient critique, celui des bibliothèques est crucial pour la qualification des ouvrages et des auteurs. Les formidables possibilités de recherche et de recoupement qu'ils offrent vont aboutir à la remise en cause de bien des certitudes sur des sujets fondamentaux.
mardi, janvier 20, 2009
Gallica, Europeana et Google Recherche de Livres, une nouvelle ère de la connaissance
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire