J’ai rencontré Bellini, dit un jour Albrecht Dürer à Aldo Manuzio. Il se demandait comment je faisais pour peindre aussi précisément les cheveux. «Fais-moi don de l’un de tes pinceaux», me pria-t-il. Je lui proposai ceux que j’avais avec moi, le lot entier s’il voulait. Il refusa. «Non, pas ceux-là, me dit-il, tu en as certainement d’autres, avec des poils séparés, sinon comment pourrais-tu respecter un tel parallélisme dans la réalisation de tes arabesques ?» «Je n’en ai pas d’autres, lui répondis-je, regarde-moi faire, tu en auras la preuve.» Je m’exécutai et lui montrai, avec un seul de mes pinceaux comment je m’y prenais.
Le résultat, enrichissement incomparable pour un livre HTML5, sur Google Art Project.
vendredi, avril 29, 2011
mercredi, avril 27, 2011
Sony S2, Nintendo DS, OLPC, iPad, Sony S1 - Quel support pour le livre transmédia?
Avec 400 000 exemplaires vendus la première semaine aux Etats-Unis, la nouvelle console Nintendo 3DS est le support d'édition transmédia le plus répandu (140 millions d'exemplaires en circulation), le plus commode, le plus performant: format des contenus spécialement conçu pour l'interactif, les capteurs, le réseau et le double écran (passif pour la lecture, actif pour manipuler des cartes, des données, etc.); architecture de communication locale sociale, tellement éloignée des complexes modèles de l'Internet; objet de poche culturel dédié et d'un prix abordable, ce qui le rend utilisable par le plus grand nombre, à tout âge, partout; double tactile et écriture; et désormais 3D sans lunettes. Et voilà qu'arrive la toute nouvelle tablette deux écrans Sony, la S2.
Un autre support dans la même veine, plus orienté enseignement, est l'OLPC, dont on devrait voir sortir en milieu d'année une évolution notable, le xo 1.75. Architecture réseau de proximité analogue à la Nintendo, format mixant données/programme idéal pour partager des activités, une petite révolution dans la conceptualisation et l'accès au savoir. Son avantage est la technologie de l'écran, plus propice à la lecture profonde et à la mémorisation, mais il est plus encombrant, et son mode de distribution le réserve aux pays en voie de développement.
Et l'iPad2? Bien entendu, c'est LA tablette pour de nombreux usages, mais pour l'édition enrichie, elle souffre de sa taille, de son poids et de son coût, d'un manque de formats de nouvelle génération, obligeant à développer des applications pour tirer partie de fonctions caméra, réseau ou des capteurs, d'une réalité couteau suisse qui n'est pas le propre du livre, et d'un mode de diffusion des contenus restreint par le constructeur. Elle sied mieux aux magazines de presse ou de marque, et aux enluminés numériques. (L'iPhone et l'iPod Touch sont trop petits, trop personnels et précieux pour des éditions enrichies de masse). La tablette S1 de Sony semble plus orientée média, avec sa technologie de communication directe avec la TV HD. Nous en reparlerons, mais consulter un livre en famille tellement simple. Déjà en 2003, le principe de transmission entre les deux dispositifs était démontré.
En attendant que l'encre électronique connaisse des améliorations substantielles de gestion de la couleur et de vitesse d'affichage, les conclusions aujourd'hui sont les mêmes qu'une étude menée il y a quatre ans pour le compte d'un grand éditeur de bandes dessinées: la console Nintendo DS, désormais la tablette S2 de Sony, et l'OLPC sont les supports de choix pour l'édition transmédia.
Un autre support dans la même veine, plus orienté enseignement, est l'OLPC, dont on devrait voir sortir en milieu d'année une évolution notable, le xo 1.75. Architecture réseau de proximité analogue à la Nintendo, format mixant données/programme idéal pour partager des activités, une petite révolution dans la conceptualisation et l'accès au savoir. Son avantage est la technologie de l'écran, plus propice à la lecture profonde et à la mémorisation, mais il est plus encombrant, et son mode de distribution le réserve aux pays en voie de développement.
Et l'iPad2? Bien entendu, c'est LA tablette pour de nombreux usages, mais pour l'édition enrichie, elle souffre de sa taille, de son poids et de son coût, d'un manque de formats de nouvelle génération, obligeant à développer des applications pour tirer partie de fonctions caméra, réseau ou des capteurs, d'une réalité couteau suisse qui n'est pas le propre du livre, et d'un mode de diffusion des contenus restreint par le constructeur. Elle sied mieux aux magazines de presse ou de marque, et aux enluminés numériques. (L'iPhone et l'iPod Touch sont trop petits, trop personnels et précieux pour des éditions enrichies de masse). La tablette S1 de Sony semble plus orientée média, avec sa technologie de communication directe avec la TV HD. Nous en reparlerons, mais consulter un livre en famille tellement simple. Déjà en 2003, le principe de transmission entre les deux dispositifs était démontré.
En attendant que l'encre électronique connaisse des améliorations substantielles de gestion de la couleur et de vitesse d'affichage, les conclusions aujourd'hui sont les mêmes qu'une étude menée il y a quatre ans pour le compte d'un grand éditeur de bandes dessinées: la console Nintendo DS, désormais la tablette S2 de Sony, et l'OLPC sont les supports de choix pour l'édition transmédia.
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