A l'heure où le mot "robot" serait banni de certaines directives d'investissement européennes, pour plaire aux syndicats, le Japon et les Etats-Unis donnent une idée de leur incroyable avancée technologique dans ce secteur.
Pas moins de 63 robots sont présentés à l'exposition universelle d'Aïchi, dans tous les domaines d'application : Interventions chirurchicales à proximité de certains nerfs ou tissus vitaux, sauvegarde de la vie dans des conditions insupportables pour l'homme, protection de l'environnement par l'optimisation des ressources nécessaires à la production ou au déplacement, gestion des transactions des systèmes d'information dévenus tellement complexes, etc.
Mais, nous le savons bien, seuls les projets secondaires et évidents sont largement démontrés à Aïchi. Les plus stratégiques, qu'ils soient japonais ou américains (peut-être français et européens, pourquoi pas?), restent tenus secrets dans les laboratoires. Ils concernent les nanotechnologies, les sciences cognitives, l'espace, et... la défense, bien sûr.
mardi, mars 29, 2005
samedi, mars 12, 2005
Japon et conquête de l'espace
J'avais bien lu, il y a cinq ans, que les Japonais préparaient une stratégie globale visant à fabriquer des robots, qui une fois dans l'espace ou sur une autre planète, fabriqueraient, en fonction du contexte qu'ils observeraient ou d'ordres venus "d'en bas", d'autres robots qui eux, nourris de matière trouvée sur place ou de déchets, construiraient stations orbitales, maisons, satellites, etc.
Mais depuis, plus rien, pas un mot, même en Japonais, au point que je commençais à douter que ces projets aient avancé.
Mais, bien au contraire, ils avancent, en suivant, comme d'habitude, le calendrier annoncé. La confirmation en est venue cette semaine. Dans deux ans, le Japon enverra dans l'espace les premiers robots de ce type, grâce à des lanceurs spécifiques ultra légers (bien sûr, puisqu'on fabrique dans l'espace, nul besoin de ces lanceurs hyper lourds conçus pour transporter ce qui est fabriqué intégralement à terre).
Je le sais par expérience, c'est déjà trop tard pour le reste du monde. Il devra se contenter d'espérer que les robots japonais, de temps en temps, voudront bien faire de menus travaux pour eux, mais à quelles conditions?
Mais depuis, plus rien, pas un mot, même en Japonais, au point que je commençais à douter que ces projets aient avancé.
Mais, bien au contraire, ils avancent, en suivant, comme d'habitude, le calendrier annoncé. La confirmation en est venue cette semaine. Dans deux ans, le Japon enverra dans l'espace les premiers robots de ce type, grâce à des lanceurs spécifiques ultra légers (bien sûr, puisqu'on fabrique dans l'espace, nul besoin de ces lanceurs hyper lourds conçus pour transporter ce qui est fabriqué intégralement à terre).
Je le sais par expérience, c'est déjà trop tard pour le reste du monde. Il devra se contenter d'espérer que les robots japonais, de temps en temps, voudront bien faire de menus travaux pour eux, mais à quelles conditions?
lundi, mars 07, 2005
Un pont entre "recherche" et "industrie"?
Invité à une rencontre France Corée sur les nouvelles technologies de l'information, je me mèle à un petit groupe dans lequel, me semble-t-il, un décideur coréen anime une conversation assez technique sur les technologies RFID et video mobile.
Profitant d'une petite pause, je me hasarde à une question que je regrette aussitôt d'avoir posée:
"Comment gérez-vous, en Corée, le pont entre la recherche et l'industrie?"
Rire poli de mon interlocuteur (traduisez éclat de rire), qui me répond en se tournant successivement vers les autres participants du groupe:
"Voici le réprésentant de Samsung, celui de LG, et celui d'un laboratoire de recherche et développement de 30 personnes leader technologique dans le streaming video. Et il y a moi, aussi, je suis le ministre coréen de l'information et de la communication. Nous avons fait le voyage ensemble pour Paris, rencontrer les entreprises françaises. Nous ne comprenons pas très bien votre question, mais venez au prochain Cebit, nous serons 167 entreprises coréennes à faire le déplacement".
Olà! Un ministre qui s'y connait en RFID et streaming vidéo? Qui dit "nous" quand il parle des entreprises coréennes et des labos de R&D? Qui vient tenter d'établir des ponts avec la recherche ou l'industrie française? Pas de doute, ils sont un peu spéciaux, ces coréens...
Profitant d'une petite pause, je me hasarde à une question que je regrette aussitôt d'avoir posée:
"Comment gérez-vous, en Corée, le pont entre la recherche et l'industrie?"
Rire poli de mon interlocuteur (traduisez éclat de rire), qui me répond en se tournant successivement vers les autres participants du groupe:
"Voici le réprésentant de Samsung, celui de LG, et celui d'un laboratoire de recherche et développement de 30 personnes leader technologique dans le streaming video. Et il y a moi, aussi, je suis le ministre coréen de l'information et de la communication. Nous avons fait le voyage ensemble pour Paris, rencontrer les entreprises françaises. Nous ne comprenons pas très bien votre question, mais venez au prochain Cebit, nous serons 167 entreprises coréennes à faire le déplacement".
Olà! Un ministre qui s'y connait en RFID et streaming vidéo? Qui dit "nous" quand il parle des entreprises coréennes et des labos de R&D? Qui vient tenter d'établir des ponts avec la recherche ou l'industrie française? Pas de doute, ils sont un peu spéciaux, ces coréens...
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