iPhone, Post it, et défense de l'innocence

Curieux comme les passions se déchainent au sujet du soit-disant manque d'ouverture d'Apple, et de la "censure " de Steve Jobs sur les apps et contenus.
Mais que dire alors du Post iT qui impose ses formats, ses matières, son réseau de distribution, son ergonomie? Imagine-t-on des discussions sans fin parce que le modèle de base est derechef jaune, colle propriétaire en prime?
Et que préfère-t-on? Voir des images pornographiques s'afficher dès le chargement d'une application, la saisie d'un prénom féminin en mode recherche, ou la visualisation d'animations et de vidéos, sans aucune protection ni vérification de l'âge de l'utilisateur? Ou bien le filtrage qui rend les éducateurs et parents tranquilles sur l'iPhone et l'iPad.
Steve Jobs fait ce qui lui semble juste, à l'instar des directeurs de journaux, des présidents de groupes industriels, des maitresses de maternelle (il avait fait tester le premier Macintosh dans les petites classes, pour s'assurer que l'ergonomie était parfaite). Il est un peu nerveux sur tout ce qui touche à l'ergonomie, à la défense de l'innocence, à la santé, c'est son caractère. Il n'oblige personne à l'écouter ni à acheter ses produits. On peut très bien coller des carrés de papier à l'Araldite (autre colle propriétaire) ou à la résine de pin (open source), pour y afficher ses notes.
Concernant la protection de l'innocence, même si Apple défend aussi là ses propres intérêts, c'est un pas important. Il en reste tant à faire dans ce domaine...