samedi, mai 28, 2011
Stefani Germanotta (Lady Gaga) - Un concentré de nouvelles technologies pour la communication
La diffusion de l'interview de Stefani Germanotta (Lady Gaga) lors de son dernier concert démontre un concentré de nouvelles technologies pour la communication: Twitter, très haut débit, vidéo et voix haute définition, apps iPhone et Android,etc. Tout cela permet à l'artiste de diffuser son message contre le harcèlement scolaire à des centaines de millions de fans et encore plus d'auditeurs/internautes, sur la planète entière, en temps réel, et le plus naturellement du monde: "si vous voyez un élève dans cette situation à l'école, allez vous asseoir avec lui à la cantine!", glisse-t-elle à l'oreille de chacun. Ici, par exemple.
mercredi, mai 25, 2011
Interfaces commodes pour l'homme, complexes pour la machine
Avec Goggles de Google, un pas est franchi vers une nouvelle interface utilisateur instinctive, basée sur la voix dans la langue de l'utilisateur, sur la reconnaissance des images et du texte ou des codes analysés qu'elles comportent. De nombreux modèles fondés sur la réalité vont être remis en cause, car tout a été jusqu'à présent prévu pour être vu ou entendu par l'homme. Bientôt tout devra se conformer à ce que peuvent en comprendre les machines, avec la nécessité d'intégrer les sciences cognitives pour s'y retrouver dans cette complexité qui s'annonce. A suivre...
jeudi, mai 19, 2011
NEC - Fruits et légumes ou code-barre? Reconnaissance de forme
Le mobile (la tablette communicante? la console de jeu et la TV HD connectées? l'Internet de poche?), par son architecture ouverte, l'intégration de processeurs de plus en plus rapides et de caméras haute définition, devient comme des yeux qui reconnaissent les formes, décryptent le texte et les codes qu'elles contiennent à la volée et même plus. La géolocalisation, les habitudes et l'historique de recherche de son possesseur permettent de croiser les informations pour associer le contexte et cibler encore d'avantage. Ainsi, NEC a mis au point un brevet pour analyser une simple photo de melons et assurer ainsi un bon niveau de traçabilité, par une technique croisant reconnaissance faciale et empreinte digitale.
Pour des produits comme les fruits et légumes, cela pourrait s'avérer plus efficace qu'une information sur l'emballage, qui lui est interchangeable.
Mais cette technique n'est pour l'instant pas assez fiable pour remplacer l'approche code-barre, puce RFID ou NFC (plus chères, moins répandues, et réservées à des transactions plus complexes). Par contre, combinée, elle sera redoutable, validant la correspondance contenu contenant, et apportant des informations complémentaires de dégradation du produit, d'exposition à de mauvaises conditions, à des pollutions, etc.
Ainsi, le mobile devient un lecteur décodeur personnel fabuleux. Le consommateur peut avoir à tout moment les informations essentielles, et aussi les recommandations d'usage, bien-être et santé, les avertissements du fournisseur. A l'instar des chambres d'hôtel que l'on ne réserve plus sans les avoir visitées à distance, nul doute qu'il va bientôt en être de même pour les produits de grande consommation. Sans traçabilité, sans avis, sans références, le doute s'installera, immanquablement.
Ps) Tebaldo a ouvert un blog dédié aux nouvelles technologies de la traçabilité. C'est ici...
Pour des produits comme les fruits et légumes, cela pourrait s'avérer plus efficace qu'une information sur l'emballage, qui lui est interchangeable.
Mais cette technique n'est pour l'instant pas assez fiable pour remplacer l'approche code-barre, puce RFID ou NFC (plus chères, moins répandues, et réservées à des transactions plus complexes). Par contre, combinée, elle sera redoutable, validant la correspondance contenu contenant, et apportant des informations complémentaires de dégradation du produit, d'exposition à de mauvaises conditions, à des pollutions, etc.
Ainsi, le mobile devient un lecteur décodeur personnel fabuleux. Le consommateur peut avoir à tout moment les informations essentielles, et aussi les recommandations d'usage, bien-être et santé, les avertissements du fournisseur. A l'instar des chambres d'hôtel que l'on ne réserve plus sans les avoir visitées à distance, nul doute qu'il va bientôt en être de même pour les produits de grande consommation. Sans traçabilité, sans avis, sans références, le doute s'installera, immanquablement.
Ps) Tebaldo a ouvert un blog dédié aux nouvelles technologies de la traçabilité. C'est ici...
mercredi, mai 11, 2011
Avec Skype, Microsoft intègre un curieux modèle économique...
Beaucoup d'entre nous sommes utilisateurs de Skype par dépit, nos correspondants n'ayant pas GTalk ou FaceTime, ou parce que les services d'appels de numéros externes tel Google Voice n'existent pas en France.
Outre sa médiocre interface, qui fait que l'on cherche désespérément dans les fenêtres et les menus pour des fonctions courantes peu usitées, le modèle économique de Skype est depuis l'origine discutable. Il repose sur des infrastructures de transport lourdement sollicitées, payées par d'autres (en partie par les clients, c'est normal, mais par les autres acteurs de l'Internet, cela l'est moins).
Dans le monde réel, les routes sont gratuites, financées par les impôts pour un usage "normal", mais quand une entreprise, par exemple de BTP, fait passer en permanence, le temps d'un chantier, de lourds chargements sur la route, elle supporte les frais additionnels de son entretien.
Il est déjà limite qu'une telle situation perdure, mais lorsque les usages vont demander le très haut débit que ni Skype, ni vraisemblablement Microsoft, n'auront les moyens de financer, une question intéressante va se poser. Rappellera-t-on les 8 milliards du rachat pour l'entretien de la voirie?
ps) A souligner également, l'agacement que provoque chez beaucoup d'entre nous le fait d'être sans cesse revendus, voir ce billet de 2005).
Outre sa médiocre interface, qui fait que l'on cherche désespérément dans les fenêtres et les menus pour des fonctions courantes peu usitées, le modèle économique de Skype est depuis l'origine discutable. Il repose sur des infrastructures de transport lourdement sollicitées, payées par d'autres (en partie par les clients, c'est normal, mais par les autres acteurs de l'Internet, cela l'est moins).
Dans le monde réel, les routes sont gratuites, financées par les impôts pour un usage "normal", mais quand une entreprise, par exemple de BTP, fait passer en permanence, le temps d'un chantier, de lourds chargements sur la route, elle supporte les frais additionnels de son entretien.
Il est déjà limite qu'une telle situation perdure, mais lorsque les usages vont demander le très haut débit que ni Skype, ni vraisemblablement Microsoft, n'auront les moyens de financer, une question intéressante va se poser. Rappellera-t-on les 8 milliards du rachat pour l'entretien de la voirie?
ps) A souligner également, l'agacement que provoque chez beaucoup d'entre nous le fait d'être sans cesse revendus, voir ce billet de 2005).
lundi, mai 09, 2011
iPhone 4 16G blanc - Le dernier?
Depuis quelques jours, je suis l'heureux (!) possesseur de mon deuxième iPhone 16G blanc (le premier, c'est ici). J'ai attendu patiemment le blanc, car un livre à marges noires gène mes lectures.
La première prise en main fût décevante. Etonnamment lourd, anguleux (contrairement aux rondeurs de son prédécesseur), plus épais que l'édition noire (0,2mm, mais pour nous autres ridiculement puristes et collectionneurs, c'est trop) et une batterie qui n'avait pas tenu quelques twitts, une vidéo et l'écoute de la radio du matin. J'allais écrire que l'iPhone 4 me rappelait le Macintosh II qui m'avait décidé à quitter Apple, tant il n'avait rien à voir avec le design d'un Macintosh digne de ce nom.
Dès le lendemain, j'étais décidé à le rendre. Pour enfoncer le clou, M., oui M., me décrivit son retour à l'iPhone GS, tout en m'apprenant heureusement comment tuer les activités gourmandes laissées ouvertes par le multitâche. Puis, sans que j'y prenne gare, mon besoin de photo plus haute définition, de vidéo et de montage, d'expérimentations d'applications comme Goggles voix et vidéo, de boussole pour l'orientation dans Paris, prit le dessus.
J'ai bien fait de temporiser. Aujourd'hui, j'ai au moins une certitude, tant que Sony Ericsson et Samsung ne la bousculent pas trop. Je crois que l'iPhone 4 dont on peut relever des questionnements de design pour un téléphone mobile, est de fait une formidable tablette de main. Et si j'étais Steve Jobs, je changerais sa dénomination, pour éviter la comparaison avec les autres smartphones: IPad mini, caméripad, Ipodphone,...
Mais je ne suis pas Steve Jobs.
La première prise en main fût décevante. Etonnamment lourd, anguleux (contrairement aux rondeurs de son prédécesseur), plus épais que l'édition noire (0,2mm, mais pour nous autres ridiculement puristes et collectionneurs, c'est trop) et une batterie qui n'avait pas tenu quelques twitts, une vidéo et l'écoute de la radio du matin. J'allais écrire que l'iPhone 4 me rappelait le Macintosh II qui m'avait décidé à quitter Apple, tant il n'avait rien à voir avec le design d'un Macintosh digne de ce nom.
Dès le lendemain, j'étais décidé à le rendre. Pour enfoncer le clou, M., oui M., me décrivit son retour à l'iPhone GS, tout en m'apprenant heureusement comment tuer les activités gourmandes laissées ouvertes par le multitâche. Puis, sans que j'y prenne gare, mon besoin de photo plus haute définition, de vidéo et de montage, d'expérimentations d'applications comme Goggles voix et vidéo, de boussole pour l'orientation dans Paris, prit le dessus.
J'ai bien fait de temporiser. Aujourd'hui, j'ai au moins une certitude, tant que Sony Ericsson et Samsung ne la bousculent pas trop. Je crois que l'iPhone 4 dont on peut relever des questionnements de design pour un téléphone mobile, est de fait une formidable tablette de main. Et si j'étais Steve Jobs, je changerais sa dénomination, pour éviter la comparaison avec les autres smartphones: IPad mini, caméripad, Ipodphone,...
Mais je ne suis pas Steve Jobs.
jeudi, mai 05, 2011
Enluminé numérique - Même sort que ses aïeux?
Pas un jour sans que l'on nous montre un enluminé numérique (torsion de vidéos au doigt, scrolling multi direction, etc...), sur un dispositif à 600 euros, d'une autonomie de 4 heures, et d'un coût de production hors de proportion avec celui du livre, obligeant à bien anticiper le modèle économique adhoc. Passées les premières minutes, ponctuées des arguments d'un démonstrateur qui avoue quelquefois n'avoir pas encore lu un ouvrage de ce type jusqu'au bout et préférer le papier, l'œuvre est oubliée, seules les prouesses techniques restent.
Serions-nous revenus aux grandes heures de l'enluminé, terrassé en 1501, après une courte période de répit post bulle imprimeur de 1482 pendant laquelle des nouveaux venus avaient tenté en vain de faire fortune, par de vrais auteurs utilisant avec grâce de petits caractères en corps 12 (toujours les meilleurs pour lire) et quelques fers Alde de couverture?
Serait-ce un retour vers le futur de la belle époque des CD-ROMs et des vidéodisques interactifs, où des créateurs multi média présentaient ce qu'ils anticipaient du nouveau livre? De la plaquette publicitaire, de la presse, du magazine, peut-être, mais du livre ou de l'encyclopédie, cela n'a pas pris.
Et pourquoi tant d'efforts, alors que le Web, les studios Pixar ou Nintendo savent faire aussi bien voire plus spectaculaire, avec des formats spécialement conçus, des modèles économiques éprouvés?
Alors, l'enluminé numérique connaîtra-t-il le sort de ses aïeux?
Peut-être non, si les nouvelles technologies permettent aux auteurs eux-mêmes d'en imaginer sur des dispositifs de main, vendus à des prix abordables, et que les scientifiques de la lecture nous démontrent que la fatigue visuelle est nulle, que la mémorisation est bonne, etc.; Peut-être non, si comme certains l'imaginent, nous revenons au théâtre antique, à la discussion, au geste, mais même alors, il semble bien que les fondements de la page stable, tracés sur un pan de grotte ou sur du sable, aient été indispensables; Peut-être non, si les auteurs qui affectionnent encore le stylo pour écrire, les artistes qui créent à la main, décident de se transformer en vidéastes, spécialistes de l'animation, ou en comédiens.
Beaucoup de si...
Serions-nous revenus aux grandes heures de l'enluminé, terrassé en 1501, après une courte période de répit post bulle imprimeur de 1482 pendant laquelle des nouveaux venus avaient tenté en vain de faire fortune, par de vrais auteurs utilisant avec grâce de petits caractères en corps 12 (toujours les meilleurs pour lire) et quelques fers Alde de couverture?
Serait-ce un retour vers le futur de la belle époque des CD-ROMs et des vidéodisques interactifs, où des créateurs multi média présentaient ce qu'ils anticipaient du nouveau livre? De la plaquette publicitaire, de la presse, du magazine, peut-être, mais du livre ou de l'encyclopédie, cela n'a pas pris.
Et pourquoi tant d'efforts, alors que le Web, les studios Pixar ou Nintendo savent faire aussi bien voire plus spectaculaire, avec des formats spécialement conçus, des modèles économiques éprouvés?
Alors, l'enluminé numérique connaîtra-t-il le sort de ses aïeux?
Peut-être non, si les nouvelles technologies permettent aux auteurs eux-mêmes d'en imaginer sur des dispositifs de main, vendus à des prix abordables, et que les scientifiques de la lecture nous démontrent que la fatigue visuelle est nulle, que la mémorisation est bonne, etc.; Peut-être non, si comme certains l'imaginent, nous revenons au théâtre antique, à la discussion, au geste, mais même alors, il semble bien que les fondements de la page stable, tracés sur un pan de grotte ou sur du sable, aient été indispensables; Peut-être non, si les auteurs qui affectionnent encore le stylo pour écrire, les artistes qui créent à la main, décident de se transformer en vidéastes, spécialistes de l'animation, ou en comédiens.
Beaucoup de si...
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